Greffe de cheveux DHI – Foire aux questions (FAQ)
- Centre Laser Calliopé
- 30 avr.
- 21 min de lecture
Qu’est-ce que la technique de greffe de cheveux DHI (Direct Hair Implantation) ?
La DHI (Direct Hair Implantation) est une méthode avancée de greffe capillaire, dérivée de la technique FUE (Follicular Unit Extraction). Elle consiste à implanter directement les follicules pileux prélevés, sans nécessiter d’incisions préalables dans le cuir chevelu. En pratique, le chirurgien utilise un instrument spécial en pour insérer chaque follicule un par un dans la zone à traiter, tout en créant le canal d’implantation simultanément. Cela la distingue d’une FUE classique où l’on doit d’abord ouvrir des canaux dans le cuir chevelu avant d’y placer les greffons. L’absence d’incision rend la technique minimement invasive et ne laisse quasiment aucune cicatrice visible sur le cuir chevelu. Cette précision de geste permet de contrôler finement l’angle, la profondeur et la direction de chaque cheveu implanté, garantissant une repousse très naturelle et une densité homogène dans la zone greffée.
Au Centre Calliope à Nancy, cette procédure DHI est réalisée par un médecin spécialiste ayant reçu une formation rigoureuse à la technique, assisté d’une équipe expérimentée. Ce haut niveau d’expertise est indispensable étant donné la minutie requise par le protocole DHI. En résumé, la DHI est considérée comme une évolution moderne de la greffe capillaire, offrant un résultat esthétique optimal grâce à une implantation directe des cheveux sans bistouri.
Quelles sont les indications pour la greffe capillaire DHI ?
La DHI s’adresse principalement aux personnes souffrant de calvitie androgénétique (alopécie liée aux hormones et à la génétique). C’est en effet la technique de choix pour traiter la perte de cheveux de type masculin ou féminin (haut du crâne qui se dégarnit, golfes frontaux qui reculent, etc.). Elle convient par exemple pour reconstruire une ligne frontale reculée ou dégarnie, combler les tempes (golfes) creusées, et redensifier le vertex (le sommet de la tête) en cas d’éclaircissement de la tonsure. Les hommes comme les femmes peuvent en bénéficier – dans le cas de l’alopécie féminine diffuse, l’implantation directe est même avantageuse car elle évite de raser l’ensemble du crâne.
Un atout notable de la DHI est qu’elle permet souvent d’éviter un rasage complet de la zone à traiter. Seule la zone donneuse (l’arrière du crâne d’où sont prélevés les cheveux) est généralement rasée, tandis que la zone receveuse peut être greffée sans être tondue entièrement. Ceci en fait une option appréciée des patients qui souhaitent garder une apparence sociale discrète pendant et après la greffe (par exemple, conserver une certaine longueur de cheveux autour des implants).
En pratique, votre chirurgien vérifiera que vous disposez d’une zone donneuse suffisante en cheveux denses et de bonne qualité à l’arrière ou sur les côtés du crâne. La DHI est efficace pour des calvities de sévérité variable – des cas modérés aux plus étendus peuvent être traités, éventuellement en plusieurs séances si nécessaire. En revanche, comme pour toute greffe, il est préférable que la perte de cheveux soit stabilisée (par exemple, au-delà de 25 ans, lorsque la calvitie est mieux établie). Un examen médical préalable déterminera si vous êtes un bon candidat, en excluant d’autres causes de chute de cheveux (certaines alopécies cicatricielles, maladies du cuir chevelu actives, etc. peuvent constituer des contre-indications ou nécessiter un traitement particulier avant la greffe).
Comment se déroule l’intervention DHI, étape par étape ?
La greffe de cheveux DHI se déroule en plusieurs étapes le même jour, généralement en ambulatoire (sans hospitalisation). Voici le protocole opératoire typique :
Préparation et anesthésie locale : Le jour de l’intervention, le médecin commence par dessiner la nouvelle ligne frontale ou délimiter les zones à implanter, en accord avec le patient. Ensuite, les cheveux de la zone donneuse (à l’arrière de la tête) sont raccourcis ou rasés sur une bande discrète. Une anesthésie locale est administrée par de fines injections sur la zone donneuse et la zone receveuse, rendant le cuir chevelu insensible à la douleur pendant toute la procédure. Le patient reste éveillé mais relaxé – il peut écouter de la musique ou regarder une vidéo pendant l’opération, qui se déroule en position allongée.
Prélèvement des follicules (extraction FUE) : Une fois la zone donneuse engourdie, le chirurgien procède à l’extraction unitaire des follicules pileux. À l’aide d’un micro-punch (foret chirurgical cylindrique de ~0,7–1 mm de diamètre), il perfore la peau autour de chaque follicule et extrait délicatement les unités folliculaires une à une. Chaque greffon ainsi prélevé contient généralement de 1 à 3 cheveux (follicule simple ou regroupement naturel de plusieurs cheveux). Les follicules sains sont prélevés principalement sur la couronne arrière du crâne (zone hippocratique) où les cheveux sont épais et programmés pour repousser en continu. L’extraction est un travail minutieux, nécessitant de ne pas abîmer le bulbe pileux. Elle laisse de minuscules points d’entrée qui saignent peu et cicatriseront en petits points à peine visibles. Pendant cette phase (qui peut durer quelques heures selon le nombre de greffons), les greffons extraits sont conservés avec soin dans une solution stérile pour préserver leur vitalité.
Implantation directe des greffons (technique DHI) : Vient ensuite la phase d’implantation dans la zone receveuse, qui est également sous anesthésie locale. Contrairement à la méthode FUE classique où le chirurgien doit inciser des canaux au préalable pour placer les implants capillaires, la DHI utilise un implanteur spécialisé pour insérer chaque greffon directement. Le greffon est introduit à l’intérieur de l’aiguille creuse du stylo, puis injecté dans le cuir chevelu lorsque le praticien appuie sur le piston. À chaque insertion, l’implanteur crée instantanément un micro-orifice et y dépose le follicule, le tout en un seul geste. Le chirurgien positionne chaque follicule greffé en respectant soigneusement l’orientation naturelle des cheveux, ainsi que l’angle d’inclinaison et la profondeur appropriés, afin de recréer une implantation cohérente avec le reste de la chevelure. Cette étape requiert une grande précision et peut être relativement longue, car plusieurs centaines à quelques milliers de follicules sont implantés un par un. Selon les cas, le praticien utilise plusieurs stylos implanteurs Choi en alternance (chargés par une assistante infirmière) pour aller plus vite, ou parfois une fine pince pour certains implants délicats.
Soins post-opératoires immédiats : Une fois tous les greffons placés dans la zone dégarnie, le cuir chevelu est nettoyé et désinfecté. Le chirurgien applique une crème antibiotique sur les zones traitées pour prévenir toute infection, puis place éventuellement un pansement léger ou un bandage autour de la tête. La zone greffée en elle-même est généralement laissée à l’air libre ou simplement couverte d’une protection transparente, car il faut éviter toute pression dessus. Après un court repos sous surveillance, le patient peut rentrer chez lui le jour même.
Des instructions lui sont données sur les soins à domicile (comment dormir, comment laver la tête, etc. – voir plus bas). On lui remet aussi un traitement antibiotique et anti-inflammatoire à prendre quelques jours en prévention. La durée totale de l’intervention varie en fonction du nombre de greffons implantés : en moyenne, une DHI dure entre 4 et 8 heures pour quelques milliers de cheveux transférés. Il s’agit donc d’une procédure longue (la minutie demande du temps), mais réalisée en une seule session continue (parfois deux jours de suite pour les cas très importants). Le patient ressort avec un simple bandage sur la zone donneuse et des petites croûtes sur la zone implantée, sans douleur aiguë.
La greffe DHI est-elle douloureuse ?
Non, la procédure DHI elle-même n’est pas douloureuse, grâce à l’anesthésie locale. Les seules sensations désagréables peuvent survenir lors des injections anesthésiantes initiales, qui peuvent légèrement piquer pendant quelques secondes. Une fois le cuir chevelu bien anesthésié, le patient ne ressent plus la douleur ni pendant le prélèvement des follicules, ni pendant leur implantation. La technique DHI étant sans incisions profondes, le traumatisme est réduit et contribue à un meilleur confort. D’après l’expérience rapportée en clinique, la greffe DHI est « totalement indolore » du point de vue du patient pendant l’opération.
Après l’intervention, lorsque l’effet de l’anesthésique s’estompe au bout de quelques heures, il peut y avoir de légers tiraillements ou picotements au niveau du cuir chevelu, mais en général la douleur reste très modérée. La plupart des patients comparent l’inconfort post-opératoire à un coup de soleil léger sur le crâne ou à une sensation de tension due aux petites croûtes, plutôt qu’à une vraie douleur. Un simple antalgique (paracétamol, par exemple) suffit à maîtriser d’éventuels maux de tête ou élancements les premiers jours.
Il est rare de présenter d’importants gonflements ou ecchymoses. Un œdème du front peut apparaître dans certains cas, quelques jours après la greffe, à cause de l’anesthésie qui diffuse par gravité vers le front. Toutefois, ce gonflement est le plus souvent minime et transitoire, surtout si le patient suit les conseils post-opératoires (comme dormir la tête surélevée). De même, la zone donneuse à l’arrière du crâne peut rester un peu sensible ou engourdie pendant quelques jours, mais elle guérit rapidement (les micro-perforations se referment en ~48 h). Globalement, le niveau de douleur signalé après une DHI est très faible, bien moindre que pour une greffe FUT (technique de la bandelette) par exemple. Le confort du patient est maximisé durant tout le processus – il peut d’ailleurs reprendre des activités calmes dès le lendemain, car aucune douleur importante ne l’en empêche.
Quelles précautions et soins dois-je suivre après l’intervention ?
Les suites opératoires d’une greffe DHI sont simples, mais il est crucial de suivre attentivement les consignes post-opératoires pour assurer une bonne prise des greffons et une guérison optimale. Voici les principales recommandations :
Ne pas toucher ni frotter la zone greffée : Durant les premiers jours, évitez absolument de gratter ou de manipuler les implants avec les doigts. Les follicules transplantés tiennent dans de minuscules orifices en cours de cicatrisation et pourraient se déloger si on les touche. Il faudra également dormir sur le dos, la tête légèrement surélevée, en prenant garde de ne pas frotter la zone implantée contre l’oreiller.
Toilette du cuir chevelu : Un protocole de shampooing vous sera prescrit. En général, on conseille de laver délicatement la tête à partir du 3<sup>e</sup> jour post-greffe. Il s’agit de faire couler une lotion ou un shampooing doux sur le cuir chevelu puis de rincer à l’eau tiède, sans appuyer, en tamponnant doucement avec la main. Les croûtes qui se forment sur la zone receveuse commenceront à se décoller d’elles-mêmes à partir du 5e jour environ – il ne faut pas les arracher, elles tomberont naturellement entre 7 et 15 jours après l’intervention. La zone donneuse peut être lavée dès le lendemain avec précaution. Dans tous les cas, suivez les instructions précises de votre chirurgien concernant les soins locaux.
Éviter les efforts physiques intenses : Durant au moins 10 à 15 jours, il est recommandé de ne pas pratiquer de sport intensif, musculation, courses prolongées, ni aucune activité entraînant une transpiration abondante. La sueur et les mouvements brusques peuvent perturber la cicatrisation des greffons tout juste implantés. De même, il faut éviter les positions tête en bas prolongées et les chocs sur le crâne. En pratique, une marche modérée est possible dès le deuxième jour, mais il vaut mieux attendre environ deux semaines pour reprendre des exercices plus vigoureux (jogging, salle de sport), et un mois pour les sports de contact ou la natation.
Protection contre le soleil et l’eau : Si l’intervention a lieu en été (ou sous un climat ensoleillé), il faudra protéger le cuir chevelu du soleil. Évitez toute exposition directe aux UV sur la zone greffée pendant au moins 3 à 4 semaines – un coup de soleil sur une zone transplantée pourrait endommager les greffons ou entraîner une pigmentation anormale de la peau en cours de guérison. Portez un chapeau souple ou une casquette propre et non serrée lors de vos sorties (évitez les casques de moto ou de vélo pendant 2 semaines, car le frottement pourrait arracher des implants). De plus, ne vous baignez pas en mer ou en piscine durant les 3 premières semaines suivant la greffe. Le sel, le chlore et le risque d’infection dans l’eau non stérile justifient cette précaution. De façon générale, gardez le cuir chevelu propre et sec les premiers temps, et préférez une douche corporelle plutôt qu’un bain prolongé.
Suivi médical : Vous aurez des rendez-vous de contrôle avec la clinique pour vérifier la bonne évolution. Souvent, une visite est prévue vers J+1 ou J+2 pour enlever le pansement et faire le premier shampooing encadré, puis à 10 jours pour vérifier la cicatrisation de la zone donneuse. D’autres suivis sont programmés à 1 mois, 3 mois, 6 mois, etc., afin d’évaluer la repousse des cheveux et d’accompagner le patient dans les soins. Respecter scrupuleusement les consignes données par l’équipe médicale est la clé d’un rétablissement sans encombre : cela inclut la prise des médicaments prescrits (antibiotiques, anti-inflammatoires…), l’hydratation du cuir chevelu si conseillée, et le repos adéquat.
En suivant ces précautions, la récupération est généralement rapide et sans complication majeure. La zone donneuse guérit en quelques jours à peine (les petites marques de prélèvement deviennent quasi invisibles en une semaine), et la zone implantée sera présentable après la chute des croûtes au bout de 10 à 15 jours. Vous pourrez alors reprendre progressivement vos habitudes (y compris vous couper les cheveux ou les teindre après quelques semaines, selon l’avis médical). En cas de doute ou de question durant la convalescence, l’équipe de la clinique reste à votre disposition – n’hésitez pas à la solliciter pour assurer le meilleur résultat possible.
Combien de temps faut-il attendre pour voir les résultats, et à quoi s’attendre niveau repousse ?
La repousse des cheveux greffés ne démarre pas immédiatement après la greffe – il faut faire preuve de patience car le cycle naturel du cheveu suit son cours. Voici ce qu’il se passe après une greffe DHI :
Chute initiale (effluvium post-greffe) : Dans les 2 à 4 semaines qui suivent l’intervention, il est tout à fait normal de voir tomber les cheveux transplantés (ceux qui étaient attachés aux follicules implantés). Ce phénomène, appelé « shock loss » ou effluvium post-greffe, peut surprendre mais il est attendu et ne signifie pas un échec de la greffe. En fait, seul le tige du cheveu tombe, tandis que le follicule pileux greffé demeure bien en place sous la peau. Les follicules transplantés entrent en phase de repos (phase télogène) juste après le stress de l’opération. Durant cette période de dormance (souvent de 2 à 3 mois), il n’y a pas de nouvelle pousse visible. Ne vous inquiétez donc pas de l’aspect initial, et surtout n’essayez pas de retirer les croûtes trop vite – elles tomberont d’elles-mêmes en emportant ces cheveux morts.
Reprise de la croissance (3 à 6 mois) : Environ 3 à 4 mois après la greffe, les follicules greffés se réveillent et entament un nouveau cycle de croissance, en entrant en phase anagène (phase de croissance active du cheveu). C’est à partir de ce moment que vous verrez apparaître de petits cheveux fins à la place des greffons. La repousse peut débuter de façon disparate (quelques follicules plus précoces que d’autres), sous forme d’un fin duvet. Progressivement, ces nouveaux cheveux vont s’épaissir et s’allonger. Entre le 4e et le 6e mois post-op, la chevelure transplantée gagne en densité et en texture. On estime qu’à 6 mois environ, 50% des repousses attendues sont visibles dans la zone greffée – la densité commence donc à être appréciable, même s’il reste des améliorations à venir.
Résultat intermédiaire (6 à 12 mois) : Au bout d’un an moins environ, les cheveux greffés continuent de pousser et de s’épaissir. La densité capillaire augmente mois après mois. Vers 9 à 12 mois post-greffe, la plupart des patients constatent un véritable changement esthétique : la zone auparavant clairsemée est désormais bien couverte de cheveux robustes, permettant par exemple de se recoiffer différemment. La texture des cheveux greffés peut initialement être légèrement différente (parfois plus frisée ou plus sèche) mais tend à se normaliser avec le temps.
Résultat final (12 à 18 mois) : Il faut attendre environ 12 à 18 mois pour juger le résultat définitif d’une greffe de cheveux. C’est le temps nécessaire pour que tous les follicules transplantés aient produit un cheveu bien sorti du cuir chevelu et suffisamment long/épais. À ce stade, la densité complète et l’aspect naturel final de la chevelure sont atteints. Les cheveux greffés se comportent alors comme des cheveux normaux : ils poussent continuellement selon le cycle pilaire habituel (phase anagène de plusieurs années, puis chute et remplacement par un nouveau cheveu). Vous pourrez les couper, les coiffer, les raser ou les teindre sans problème – ils feront partie intégrante de votre chevelure.
En termes de résultat esthétique, une greffe DHI bien planifiée donne des cheveux d’apparence tout à fait naturelle. Grâce au placement précis des greffons pendant l’opération, la nouvelle implantation respecte le sens de pousse et l’angle de sortie de vos cheveux. Par exemple, la ligne frontale recréée aura une irrégularité naturelle (pas d’effet « ligne droite » artificielle) et une densité adaptée au visage, ce qui la rend indétectable comme greffe. De même, les cheveux implantés au sommet du crâne viendront se mêler à vos cheveux existants de façon harmonieuse. Le but est que personne ne puisse deviner que vous avez eu recours à une transplantation, si ce n’est en comparant avec d’anciennes photos avant la calvitie. La couverture capillaire obtenue dépendra bien sûr du nombre de greffons implantés et de l’étendue de la zone dégarnie au départ. Votre médecin aura visé à optimiser la densité là où c’était le plus nécessaire, tout en conservant un aspect uniforme. Il est important de garder des attentes réalistes : si la calvitie initiale était très avancée, une seule séance peut ne pas suffire à restituer à 100% la chevelure d’origine, mais elle apportera une nette amélioration de la densité. Dans de rares cas, une seconde greffe peut être envisagée après 12+ mois pour augmenter encore la densité si souhaitée.
Enfin, sachez que les cheveux greffés sont durables : ils proviennent de la zone donneuse (arrière de la tête) qui est génétiquement résistante à l’action de la DHT, l’hormone responsable de la calvitie androgénétique. Par conséquent, ces cheveux transplantés continueront à pousser toute votre vie, même si la zone d’où ils viennent resterait fournie. En d’autres termes, la greffe déplace des cheveux « permanents » vers les zones dégarnies. Il faut toutefois noter que la greffe n’empêche pas l’évolution de la calvitie sur les autres cheveux non greffés : si vous étiez sujet à perdre plus de cheveux à l’avenir, seuls ceux transplantés sont protégés génétiquement. C’est pourquoi un traitement de fond (comme un médicament antichute ou des soins capillaires) peut être conseillé en complément, afin de préserver vos cheveux natifs autour de la zone greffée (voir dernière question sur les traitements adjuvants).
Y a-t-il des risques ou des effets secondaires liés à la greffe DHI ?
La greffe de cheveux DHI est une procédure sûre et bien tolérée. Étant moins invasive qu’une ancienne méthode comme la FUT (qui impliquait une incision longue), elle comporte peu de risques et de très rares complications. Néanmoins, comme pour tout acte médical, il existe quelques effets secondaires possibles :
Rougeurs et croûtes localisées : Après la greffe, de petites rougeurs apparaissent au niveau des
micro-incisions où les cheveux ont été implantés. Ceci est normal et ces rougeurs s’estompent en quelques jours (souvent 3 à 7 jours). De minuscules croûtes se forment sur chaque point d’implantation, elles tomberont d’elles-mêmes en une à deux semaines. La zone donneuse présentera aussi de petites marques rouges ponctiformes, qui guérissent rapidement sans laisser de traces visibles. Ces signes locaux temporaires sont une part attendue du processus de cicatrisation.
Infection (très rare) : Le risque d’infection au niveau des zones traitées est extrêmement faible, car tout se déroule en conditions stériles et un antibiotique prophylactique est administré. Statistiquement, les infections sérieuses surviennent dans moins de 1% des cas en greffe capillaire. En suivant les soins d’hygiène (lavages antiseptiques, ne pas toucher avec les mains sales, etc.), on élimine quasiment ce risque. Si malgré tout une petite infection localisée survenait (rougeur, chaleur, douleur, pus), il faut consulter le médecin qui prescrira le traitement approprié (antibiotiques par voie orale, par exemple).
Saignements et œdème : De légers saignements peuvent se produire pendant et juste après l’opération, aux points de prélèvement ou d’implantation, mais ils sont minimes et cessent rapidement (on vous place un pansement compressif sur la zone donneuse pour quelques heures). Un œdème frontal (front gonflé) apparaît chez certains patients vers le 3e jour post-greffe, dû à l’infiltration anesthésique qui descend sous la peau. Ce gonflement est temporaire et sans gravité, disparaissant en général en 4 à 5 jours. Il peut être minimisé en dormant la tête surélevée et en appliquant du froid sur le front les premiers soirs.
Engourdissement ou démangeaisons : Il est possible de ressentir un engourdissement transitoire du cuir chevelu dans la zone donneuse ou receveuse, dû au traumatisme des nerfs cutanés superficiels. Cette perte de sensibilité partielle se résorbe d’elle-même en quelques semaines le plus souvent. Des démangeaisons du cuir chevelu peuvent survenir pendant la cicatrisation (signe de guérison), particulièrement vers 1 semaine quand les croûtes sèchent. Il est important de ne pas se gratter, si les démangeaisons sont intenses, le médecin pourra recommander un spray apaisant ou un antihistaminique pour calmer cela.
Shock loss des cheveux natifs : On a évoqué plus haut la chute post-op des cheveux greffés, qui est normale. Parfois, on peut aussi observer un effet de shock loss sur les cheveux préexistants autour de la zone greffée. En réaction au traumatisme de l’implantation à proximité, certains cheveux non transplantés mais fragilisés par la calvitie tombent subitement dans les semaines qui suivent l’opération. Cela peut inquiéter le patient, mais ce phénomène reste rare et surtout temporaire – les cheveux natifs perdus par shock loss repoussent généralement en quelques mois, une fois le cuir chevelu remis du stress opératoire. L’utilisation de traitements adjuvants comme le Minoxidil (voir plus loin) peut aider à réduire ce risque.
Cicatrices : Comme indiqué, la DHI ne crée pas de cicatrice linéaire (contrairement à la FUT). Les seules cicatrices sont les micro-trous de prélèvement qui, une fois guéris, ressemblent à de minuscules points blancs dispersés dans la zone donneuse. Ces points cicatriciels de 0,8 mm sont pratiquement invisibles à l’œil nu, surtout si les cheveux repoussent autour. Il est donc très rare qu’une personne note des cicatrices après une DHI – on peut se raser court (quelques millimètres) sans traces apparentes. Dans le cas de multiples greffes étalées sur des années, la zone donneuse peut s’appauvrir et présenter une raréfaction des cheveux par endroits, mais le chirurgien veille à répartir harmonieusement les prélèvements pour éviter ce problème.
Globalement, la greffe DHI présente un excellent profil de sécurité. En choisissant un praticien qualifié et une clinique sérieuse, et en respectant les soins post-opératoires, vous mettez toutes les chances de votre côté pour éviter les complications. Le taux de réussite (prise des greffons) de la DHI est très élevé, supérieur à 90% dans les bonnes conditions – la grande majorité des follicules implantés survivent et produiront des cheveux permanents. Des résultats insatisfaisants (pousse clairsemée, aspect artificiel) peuvent survenir si la technique est mal exécutée ou sur un mauvais candidat (donneur insuffisant par ex.), mais en confiant votre chevelure à un médecin expérimenté ces scénarios sont hautement improbables. Le plus souvent, les patients sont satisfaits de retrouver des cheveux là où il n’y en avait plus, avec un gain de confiance en soi significatif.
Enfin, il faut avoir conscience que la greffe traite la zone dégarnie existante, mais n’empêche pas l’évolution future de la calvitie sur d’autres zones. Il sera donc important de continuer à surveiller votre santé capillaire, et éventuellement d’adopter un traitement de fond anti-calvitie pour prévenir de nouvelles chutes en dehors de la zone greffée. Cela nous amène à la question des traitements complémentaires ci-dessous.
Quel accompagnement est proposé autour de la greffe DHI (diagnostic, suivi) et existe-t-il des traitements complémentaires pour optimiser les résultats ?
Une greffe de cheveux réussie ne se résume pas au geste chirurgical – elle s’inscrit dans une prise en charge globale avant, pendant et après l’intervention. Au Centre Calliope, nous accordons une grande importance à cet accompagnement personnalisé.
Diagnostic initial et plan de traitement : Tout commence par un bilan capillaire complet. Lors de la consultation initiale, le médecin analyse votre cas : antécédents de perte de cheveux, examen du cuir chevelu, densité de la zone donneuse (mesure des follicules par cm²), souplesse du scalp, etc. Un diagnostic précis de votre alopécie est posé (stade de calvitie, zones à traiter en priorité) et on vérifie qu’il n’y a pas de contre-indication médicale. Ce rendez-vous permet également de définir vos attentes et d’y répondre de manière réaliste. Le praticien peut vous montrer des photos de résultats de greffes similaires pour vous donner une idée. Ensemble, vous convenez d’un plan opératoire sur mesure : par exemple, combien de greffons seront implantés, sur quelles zones, quelle sera la nouvelle ligne frontale dessinée, etc. C’est aussi à cette étape qu’un devis personnalisé est établi en fonction du nombre de greffons estimé et des éventuels traitements complémentaires envisagés. Cette phase de diagnostic est primordiale pour adapter la stratégie à votre cas individuel.
Suivi post-opératoire personnalisé : Après la greffe DHI, nous assurons un suivi régulier afin de vérifier la bonne évolution et d’accompagner la repousse. Vous aurez une première visite de contrôle très tôt (généralement le lendemain ou surlendemain de la greffe) pour enlever le pansement, examiner les zones traitées et vous guider pour le premier shampooing post-opératoire. D’autres consultations de suivi sont programmées à intervalles clés – par exemple à 10 jours (contrôle de la cicatrisation et chute des croûtes), 1 mois (évaluation de l’état du cuir chevelu, repousse initiale), 3 mois (point sur le début de repousse, ajustement éventuel des traitements adjuvants), 6 mois, 12 mois, etc., jusqu’à au moins un an post-greffe. Lors de ces suivis, le médecin pourra faire des photos comparatives, mesurer l’évolution de la densité, et rester à l’écoute de vos questions ou de tout problème que vous souhaiteriez signaler. Ce accompagnement post-greffe est essentiel pour vous rassurer durant la période d’attente des résultats et pour s’assurer que tout se passe bien. Bien sûr, en dehors des rendez-vous fixes, la clinique reste disponible à tout moment en cas de besoin (par téléphone ou e-mail) si vous avez la moindre inquiétude après l’opération.
Traitements complémentaires (adjuvants) : Afin d’optimiser la repousse et d’entretenir votre capital capillaire, le médecin pourra vous proposer des traitements médicaux en complément de la greffe. Ceux-ci peuvent être débutés avant, ou juste après l’intervention, selon les cas. Les principaux traitements adjuvants utilisés sont :
Minoxidil (locaux) : Le Minoxidil est une lotion ou mousse à appliquer sur le cuir chevelu, bien connu pour stimuler la croissance des cheveux. Son mode d’action consiste à prolonger la phase anagène (phase de croissance) des follicules et à augmenter l’apport sanguin au niveau du bulbe pileux. Après une greffe, l’utilisation du Minoxidil à 5% (prescrite généralement à démarrer vers le 10e jour post-op une fois les croûtes tombées) peut accélérer la repousse des greffons et aider à prévenir le shock loss des cheveux préexistants. Des études indiquent que le Minoxidil post-greffe favorise une repousse plus précoce de quelques semaines et améliore la densité finale à 12 mois. Il contribue aussi à fortifier les cheveux non greffés alentour, ralentissant l’évolution de la calvitie. Le traitement au Minoxidil est sans danger lorsqu’il est bien utilisé (quelques irritations ou démangeaisons du cuir chevelu peuvent survenir, mais pas d’effet systémique notable) et il peut être poursuivi sur le long terme pour stabiliser la chevelure. Notre équipe pourra vous conseiller sur la posologie (généralement application biquotidienne) et le moment opportun pour commencer après la greffe.
Mésothérapie et PRP : La mésothérapie capillaire consiste en de micro-injections dans le cuir chevelu de substances nutritives (cocktail de vitamines, minéraux, acides aminés et parfois d’acide hyaluronique) visant à stimuler les follicules pileux. Administrée après une greffe de cheveux, la mésothérapie va améliorer la vascularisation autour des greffons et leur apporter directement des nutriments essentiels, ce qui peut renforcer les follicules transplantés et accélérer la repousse. Une autre modalité est l’injection de PRP (Plasma Riche en Plaquettes, un concentré de facteurs de croissance extrait du sang du patient. Injecté dans le cuir chevelu greffé, le PRP agit comme un booster de régénération : il stimule les cellules souches des follicules, favorise la cicatrisation et augmente le taux de repousse des greffons. Concrètement, ces traitements se font sous forme de séances (par ex. 3 à 6 séances de mésothérapie/PRP espacées de 2 à 4 semaines) en cabinet. Ils sont peu douloureux (se font sous anesthésie locale ou avec un dispositif vibrant pour distraire la douleur des injections) et durent une vingtaine de minutes par séance. L’objectif est de maximiser le taux de prise des implants et d’atteindre le meilleur résultat capillaire possible. Bien que facultatives, ces thérapies adjuvantes sont souvent recommandées, surtout pour les patients présentant des cheveux miniaturisés autour de la zone greffée ou une alopécie encore évolutive.
Médication systémique (Finastéride) : Chez l’homme souffrant de calvitie androgénétique, un traitement par Finastéride (médicament par voie orale qui bloque partiellement l’hormone DHT) peut être proposé en complément de la greffe. Ce traitement, à prendre quotidiennement, aide à stabiliser la chute des cheveux non greffés en amont et en aval de l’opération. Le Finastéride n’impacte pas directement la survie des greffons (qui, rappelons-le, sont de toute façon résistants à la DHT), mais il prévient la poursuite de la calvitie sur les autres zones, ce qui permet de conserver un résultat esthétique optimal sur le long terme. Le médecin évaluera avec vous les bénéfices et les éventuels effets secondaires de ce médicament. Bien sûr, ce traitement hormonal n’est pas utilisé chez la femme en âge de procréer en raison de contre-indications, mais chez l’homme il peut constituer un complément utile à la greffe pour pérenniser la chevelure.
En résumé, la greffe DHI au Centre Calliope s’inscrit dans une prise en charge globale. Un diagnostic personnalisé permet de poser les bonnes indications. L’intervention en elle-même est réalisée avec la plus grande expertise technique. Puis un suivi rapproché et des soins complémentaires (Minoxidil, mésothérapie/PRP, etc.) vous sont proposés pour garantir le meilleur taux de succès et maintenir la santé de vos cheveux. Cette approche intégrée donne aux patients informés toutes les clés pour retrouver une chevelure plus dense et pérenne, dans des conditions de sécurité et de qualité optimales. Vous êtes ainsi accompagné à chaque étape de votre parcours capillaire, depuis la première consultation jusqu’au résultat final un an plus tard, pour que votre greffe de cheveux DHI soit une réussite tant sur le plan médical qu’esthétique.
Quel est le prix d’une greffe de cheveux DHI ?
Le tarif d’une greffe DHI dépend principalement du nombre de greffons à implanter et de la complexité du cas. En France, les cliniques spécialisées facturent généralement la greffe capillaire au greffon (par exemple un prix unitaire par follicule implanté), avec un coût total qui augmente en fonction de l’étendue de la zone à traiter. À titre indicatif, le prix d’une intervention DHI peut aller d’environ 3 900 € (pour une petite zone à couvrir) jusqu’à 15 000 € ou plus pour les calvities très importantes nécessitant plusieurs milliers de greffons. La fourchette est large, car chaque patient présente une situation unique. Par exemple, reconstruire uniquement les tempes et la ligne frontale peut mobiliser 1500 greffons et coûter moins cher qu’une restauration complète du sommet du crâne qui en nécessite 4000.
Il faut noter que la technique DHI revient en général plus onéreuse qu’une FUE classique. Plusieurs raisons expliquent cet écart : la DHI requiert des instruments spécialisés et du personnel hautement formé, et elle est plus chronophage (le processus d’implantation directe prend plus de temps et mobilise l’équipe plus longtemps). En contrepartie, le patient bénéficie des avantages de la DHI (quasiment pas de cicatrices visibles, reprise plus rapide, résultat très précis). Certaines cliniques intègrent le surcoût de la DHI dans leur tarification globale, tandis que d’autres facturent un supplément par greffon DHI par rapport à la FUE standard.
Au Centre Calliope, le devis est personnalisé après évaluation de votre cas lors de la consultation initiale. Le prix annoncé comprendra l’ensemble de la prise en charge (intervention, anesthésie, suivi post-opératoire, etc.). Bien que cela représente un investissement financier non négligeable, il est utile de garder en tête qu’il s’agit d’une solution permanente et qu’un travail de qualité aura un impact durable sur votre apparence et votre confiance en vous. La plupart des cliniques offrent par ailleurs des facilités de paiement ou un échéancier pour étaler le coût si besoin.
Enfin, il convient de préciser que les greffes capillaires étant des actes à visée esthétique, elles ne sont pas prises en charge par l’Assurance Maladie en France. Seules des situations très particulières (par exemple reconstruction de la pilosité après un accident ou une brûlure, sur demande médicale) pourraient éventuellement faire l’objet d’un support financier. Pour la grande majorité des patients souffrant de calvitie commune, la dépense reste donc à leur charge. N’hésitez pas à comparer les offres et la réputation des centres, mais faites passer la qualité et l’expertise avant le prix : un tarif trop alléchant à l’étranger, par exemple, ne garantit pas forcément le même niveau de sécurité ou de suivi qu’un centre spécialisé de confiance. Nous vous fournirons un devis détaillé et transparent, et répondrons à toutes vos questions financières lors de la consultation, afin que vous preniez une décision éclairée en toute sérénité.